Description
Boîtes de 100 gélules végétales,
chaque gélule est dosée à 250 milligrammes.
Qu’est-ce que le GABA ?
Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est un acide aminé formé à partir d’un autre acide aminé, l’acide glutamique, en présence de vitamine B6 et de vitamine C .
Un neurotransmetteur majeur
Avec la glutamine le GABA est l’un des neurotransmetteurs majeurs. Le GABA et la glutamine sont au cerveau ce que le YIN et le YANG sont à l’univers de l’Orient : le GABA est sédatif, la glutamine est stimulante, leur action combinée conduit à l’équilibre de la cellule nerveuse.
Un anxiolytique naturel ?
La plupart des substances utilisées aujourd’hui comme tranquillisants, sédatifs ou anxiolytiques agissent en stimulant l’activité des « gaba-récepteurs ». Même si le GABA a une action plus faible que ces substances, car il ne franchit pas toujours aussi bien la barrière méningée, il a l’avantage par contre de ne pas provoquer d’accoutumance.
Une aide au sevrage des anxiolytiques
Il semble que beaucoup de sujets anxieux et excités présentent des taux de GABA inférieurs à la normale. Les médicaments classiquement utilisés les conduisent au « mieux être », la prise de GABA est un complément qui doit permettre la réduction du médicament. Il est très souvent utile, dans ce but, d’associer le magnésium, la vitamine B6 (qui tend à faire augmenter le taux plasmatique de GABA), la taurine, l’inositol, la glycine, l’histidine et des substances végétales comme le kawa kawa.
Et un modérateur de l’appétit
Le docteur Carl Pfeiffer, célèbre nutrithérapeute américain qui a longuement étudié les effets de cette substance naturelle a découvert qu’elle pouvait contribuer à réduire l’appétit de certains sujets boulimiques, ce qui n’a rien d’étonnant si l’on réfléchit aux rapports de cette affection avec l’anxiété.
GABA et syndrome prémenstruel
L’acide Gammaaminobutyrique (GABA) a été évalué chez 27 femmes ayant un syndrome prémenstruel comparées à 21 autres femmes en phase œstrogénique et lutéale du cycle.. Les femmes ayant un syndrome prémenstruel et un passé dépressif ont un taux plasmatique plus bas de GABA dans les deux phases du cycle tandis que le taux de GABA augmente en cours de cycle chez les témoins. Chez les femmes avec des troubles prémenstruels mais pas de troubles dépressifs les taux plasmatiques GABA ont diminué de la phase asymptomatique et du milieu du cycle à la phase lutéale symptomatique. Les auteurs concluent que la diminution du taux de GABA peut être considéré comme un lien biologique entre certains types de troubles dépressifs et de syndromes prémenstruels. « Low Plasma Gamma-Aminobutyric Acid Levels During the Late Luteal Phase of Women With Premenstrual Dysphoric Disorder, » Halbreich, Uriel, M.D., et al, American Journal of Psychiatry, May 1996;153(5):718-720. (Address: Uriel Halbreich, M.D., State University of New York at Buffalo Clinical Center, BB170, 462 Grider St., Buffalo, NY 14215 U.S.A.) 24817 [gyn, psy]
Pas de toxicité connue aux doses conseillées
Thierry Souccar dans son livre, « Le Guide des Nouveaux Stimulants », Albin-Michel 1997 remarque que le GABA est proposé par de nombreux spécialistes américains pour lutter contre le stress et l’insomnie. C’est notamment le cas du docteur Billie Jay Sahley de la « Pain and Stress Therapy Clinic » de San Antonio au Texas qui associe GABA, glutamine, glycine, magnésium et vitamine B6 dans cette indication.
Les doses habituellement proposées vont de 500 à 750 milligrammes, au début, et peuvent être réduites par la suite à 250 milligrammes Il n’y a pas d’effets secondaires ni d’accoutumance, à ces doses, et les effets persistent lorsque l’équilibre alimentaire et nutritionnel (magnésium) est maintenu et optimisé.